La Serbie, sage et pacifique, s'est inclinée devant l'ultimatum, sauf en deux points accessoires sur lesquels elle demande des précisions.
Néanmoins, le 25 juillet à 6 heures du soir, le ministre autrichien quitte Belgrade, rompant brutalement les relations.Le 27 juillet, Belgrade indéfendable est évacué par ordre du voïvodie Putnik, chef d'état-major général de l'armée serbe.
Le chef d'état-major-major de l'armée austro-hongroise est le général Conrad de Hotzendorf qui, dès la nuit du 29, faisait bombarder Belgrade, ville ouverte.